一个旅行者 Un Voyageur

克劳德·尼古拉斯·勒杜 Claude Nicholas Ledoux. (1804). 基于艺术、道德和律法的建筑 L’ architecture considérée sous le rapport de l’ art, des moeurs et de la législation.

我旅行了两年,当我在里昂时我才知道政府在弗朗什孔泰省开设了相当多的工厂。该省在自然历史、商业和工业方面拥有悠久的历史。

它提供了风景如画的效果,将骄傲带到天空的山脉,并集中了瀑布,让我们想起了韦斯卡的奇观,以及许多其他自然奇观。在艺术感的激励下,我把脚步引向萨林斯。当我到达时,我想看看这个城市有什么有趣的东西。我被带到盐场,导游引导着我的好奇心。

树脂火炬被点燃,它抛出的烟雾比火焰多。太阳的光芒追赶着我们,黑暗之地的门打开了,我潜入深深的巢穴,在Mont Poupet和阿维尼翁新城的对立面挖掘。

我发现了在浩瀚中迷失的巨大穹顶。他们的关节干涸了;时间的泪水从四面八方流淌和过滤。在那里,在水抬起的巨大车轮的尖锐和成倍的摩擦中,被撕裂的奥西拉和被一百个发散的喷射器淹没的身体中,我寻找,我感觉到不确定的沟壑,它能够保护我免受躁动。夜晚的有翅膀的嵌合体受到惊吓,扰乱了我的脚步,将光线分向各个方向,并改变了它。我过桥,洪流,噪音吓倒了我的勇气。因此,提西福涅在愤怒中使大地颤抖,使人类感到恐惧。最后,我来到了那些珍贵的矿床,居民的侦察将其封闭在三重挂锁下。在那里,一个充满宗教敬意的普通人,沉浸在那种同心的温暖中,使冲动涌现出来,相信他正在解释他不知道或不设想的东西,展开了液体遗迹的保守襟翼,这些遗物分布在这个国家,并从混乱中带出了各种机构。

在他的热情中,他矮小的身材越来越大,他的胸膛膨胀,他破碎的声音几乎没有让他呼吸。

不再是凡人将保护黑暗地方免受潮湿的硝石踩在脚下;它不再是抬起岩石的秘密泉水的知己,让这么多世纪以来充满取之不尽用之不竭的大桶的水流淌;他是一个半神,将自己包裹在一团使他看不见的云中,并将他办公室的威严带到了上层地区。他在雄辩的交通工具中,在他的谎言力量中,就像马尔西亚斯在音乐中一样。这就是人如何从支配他的感觉中接受他的影响。


它被封闭在一个眼睛无法进入的迷宫中,该迷宫位于海角的顶部,可以将光线漫射到广阔的地平线上。

离开平淡无奇的中继器,我穿过泥泞的沼泽,以保护自己免受淹没在我之前的人的现代 Acheron 的伤害。沥青灯芯熄灭;我们徒劳地磨砺了在那块躁动的石头上欺骗了我们眼睛的火焰,我们无法重新点燃它。虽然人们没有回溯自己的脚步,再次看到天空的光芒,被它仁慈的光芒击中,在黎明时分使地球复活,但在如此多的焦虑之后,我终于找到了世界的窗户。

太阳混淆在无形的混合物中,反射出它的光辉,对宇宙微笑。在我极度的喜悦中,这是由于一个欺骗性的梦的搅动,我拥抱了笼罩我的旋风。

我们很难看到我们所看到的东西太近了;政治世界有一个观点,就看人如何选择了。我沿着一条充满浓烟的黑暗小路返回,离开了盐蒸气开始蔓延的黑暗深渊。确实,代达罗斯的蜿蜒曲折并没有带来塔尔塔罗斯的不幸。确实,我们并没有遇到致命的检票口,命运之神会在人群中逮捕悔恨以净化良心。我们没有看到坦塔罗斯在靠近时追赶漏水。在那里,我们遇到了这种扩散政府财富的复兴行动。我们到处都可以看到活跃的资源,它们的力量倍增。

穿过鬼之国后,我以为我再也出不来了。我离开了包裹我的斗篷,以保护自己免受冰冷的钟乳石的伤害,免受不断威胁的渗透性滴水的伤害。我离开了这些在两岸冷杉树之间滚动的河岸,这些河水的河水提高了盐分。我在水箱里,在它们起泡的锅炉里,在揉捏它们的犁沟里,在汞合金固结的烤箱里跟着它们。

我出去了,在门口我遇到了五十辆马车,它们拦住了我的脚步,五十辆马车出去了。成倍增加的胳膊卷着一袋袋钱,把它们扛在肩上,填满金库;财富流通的是永动机。

在我的夜间静修中,我做了一些笔记,以保存记忆;我查阅了该国的地图,以指导我第二天参加的课程;我有四个里格去追随这项勤奋的工作,即将萨林斯的多余财富运送到肖森林之前的著名山谷。

夜晚的寂静预示着美好的一天;阿波罗的马匹已经摇晃着它们的碎片,穿过轻薄的云层出现,驱散了早晨令人不舒服的凉爽。

忒提斯已经从水里抬起头来,拨弄着她的长发,白昼的球体擦拭着,已经高傲的橡树在路上投下了阴影,保护着旅行者免受使他疲惫不堪的闪闪发光的光线的伤害,这时我发现一堆冷杉一个接一个地升起;它们有六英尺长的穿孔,互锁,两端有微动;数以千计的人平整斜坡,指挥运河,用泥土覆盖它们,建造水库,升起吸盘;我仔细观察了这些经济型渡槽,这些渡槽穿过山脉、干旱的岩石和河流。


克服了多少困难!要克服什么困难!我离La Loüe不远,一大群工人在四面八方重复的台阶打乱了我不确定的眼睛。锋利的木桩,被升到空中的火焰熏黑,并隐藏了那些保护它们免受湿气侵袭的人。有的在地上装货,用长长的丁字裤压着气喘吁吁的马匹,这些马匹因辛苦和过于艰苦的劳动而伤痕累累;其他人则竖起了巨大的配重,加倍打击了从邻近森林倒下的树塔,以加固地基;其他人则手持平整,铺设和水泥巨大的岩石立方体;到处都可以看到半裸的手臂,摆弄着耐用的迫击炮,并形成苍白的漩涡,使云层变白。

这些对比的迅速使我陶醉,当我察觉到建筑物堆积的线是成一定角度的。我深信改道修建桥梁比改道修桥隔离道路更简单,于是我与其中一位监管者分享了我的想法,他们通过令人厌烦的监督来激活工人的一天。

他回答说,我所看到的只是一项临时工作,目的是为了方便供应从邻近采石场开采的材料,以建造新的盐厂,然后按照上级委员会的决定建造这座桥。他带我进了一间小木屋,木屋的间隔是用砖头编织的。

在那里,我找到了一位年轻的艺术家,他向我展示了真实桥梁的平面图、剖面图和立面图。

从PONT DE LA LOUE 看过来的透视图。

Je voyageois depuis deux ans pour m’ instruire, lorsque j’ appris, à Lyon, que le gouvernement avoit ouvert des travaux considérables dans une partie de la Franche-Comté.Cette province offre une vaste carrière à l’ histoire naturelle, au commerce, à l’ industrie.

Elle offre des effets pittoresques, des montagnes qui portent l’ orgueil jusques au ciel , et concentre des gouffres liquides qui nous rappellent les prodiges du Wileska, et tant d’ autres merveilles de la nature. Animé par le sentiment des arts, je dirige mes pas vers Salins. A mon arrivée, je demande à voir ce que cette ville offroit d’ intéressant. On me conduit à la saline ; le directeur guide ma curiosité.

On allume des torches résineuses qui jettoient plus de fumée que de flammes. Les rayons du soleil nous poursuivent, les portes des lieux sombres s’ ouvrent, je descends dans des antres profonds, creusés aux antipodes du mont Poupet et du fort S. André.

Je découvre des voutes d’ une grande dimension qui se perdent dans l’ immensité. Leurs joints sont desséchés; les larmes du temps coulent et filtrent de toutes parts. Là, au milieu des frottements aigus et multipliés de vastes roues que soulèvent les eaux, les orcilles déchirées, le corps inondé par cent jets divergents, je cherche, je tate le sillon incertain qui pourra me mettre à l’ abri des agitations. Les chimères ailées de la nuit s’ effarouchent, inquiètent mes pas, divisent la lumière en tout sens, et l’ altèrent. Je traverse des ponts, des torrents dont le bruit intimide mon courage. Ainsi Tisiphone en courroux fait trembler la terre, et épouvante les humains. Je parvins enfin à ces dépots précieux que la reconnoissance de l’ habitant renferme sous de triples cadenats. Là, un habitué plein d’ un religieux respect, embrásé de cette chaleur concentrique qui fait jaillir les élans, croyant expliquer ce qu’ il méconnoit ou ne concoit pas, déploye les battants conservateurs des reliques liquides qui distribuent l’ abondance dans le pays, et ont fait sortir du chaos tous les genres d’établissements.

Dans son enthousiasme, sa petite taille se grandit, sa poitrine se gonfle, sa voix entrecoupée lui laisse à peine le moyen de respirer.

Ce n’ est plus un mortel qui foule sous ses pieds le salpétre qui préserve d’ humidité les lieuxsombres; ce n’ est plus le confident des ressorts secrets qui soulèvent le rocher, pour laisser couler, depuis tant de siècles, des eaux qui remplissent des cuves intarissables; c’ est un demidieu qui s’ enveloppe d’ un nuage qui le rend invisible, et transporte la majesté de sa chargedans la région supérieure. Il est dans son transport éloquent, dans sa puissance mensongére, ce qu’ est Marsyas en musique. Cest ainsi que lhomme recoit ses influences du sentiment qui le domine.

Tel est renfermé dans un labyrinthe inaccessible à la vue, qui, placé au sommet d’ un promontoire, auroit répandu la lumière sur la vaste étendue de l’ horizon.

En quittant l’ insipide répétiteur, je franchis des marais fangeux pour me préserver du moderne Achéron qui inondoit ceux qui me précédoient. Les méches bitumineuses s’éteignent; en vain on aiguise sur la pierre rétive, la flamme qui avoit abusé nos yeux, on ne peut la ranimer. Quoique l’ on ne revienne point sur ses pas pour revoir la lumière des cieux, frappé par ses rayons bienfaisants, qui font à leur aurore revivre la terre, après tant d’ anxiétudes, je retrouve enfin les soupiraux du monde.

Le soleil confondu dans des mélanges informes réfléchit son éclat et sourit à l’ univers.Dans ma joie extrème qui tenoit à l’ agitation d’ un réve trompeur, jembrasse le tourbillon qui m’ enveloppoit.

On voit mal ce que l’ on voit de trop près; le monde politique a un pomt de vue, cest à l’ homme de le bien choisir. Je remonte par une voie obscure remplie d’ une épaisse fumée, je quitte cet abyme ténébreux où les vapeurs salines commençoient à développer leur contagion. Il est vrai que les sinuosités de ce Dédale n’ offrent pas les malheurs du Tartare. Il est vrai qu’ on ne rencontre pas le fatal guichet où la Parque arrête les remords en foule pour épurerles consciences. On n’y voit pas Tantale courir après l’ eau qui fuit quand il approche. On y rencontre cette action renaissante qui propage la richesse du gouvernement. Par-tout on y voit les ressources actives qui multiplient sa puissance.

Après avoir traversé le pays des fantómes, je croyois n’ en jamais sortir. Je quitte le manteau dans lequel j’étois enveloppé pour me préserver de la stalactite glacée, de la goute pénétrante qui menace sans cesse. Je quitte ces bords qui roulent entre deux rives de sapins, les caux du fleuve qui surélèvent les sels. Je les suis dans les réservoirs, dans les chaudières où elles bouillonnent, dans les sillons où on les pétrit, dans les étuves où on consolide les amalgames.

Je sors, je rencontre à la porte cinquante voitures qui m’ arrétenti an passage, cinquante qui sortent; des bras multipliés roulent des sacs d’ argent, les chargent sur les épaules et remplissent les caisses; c’ est le mouvement perpétuel qui fait circuler la richesse.

Dans ma retraite nocturne je pris les notes qui pouvoient conserver des souvenirs; je consultai la carte du pays pour me guider le lendemain dans la route que je devois tenir; j’ avois quatre lieues à faire pour suivre l’ industrieux travail qui devoit transporter les richesses excédantes de Salins, dans le vallon fameux qui précède la forét de Chaux.

Le calme de la nuit annonçoit un beau jour; déja les chevaux d’ Apollon, secouant leur mords, paroissoient à travers de légers nuages qui dissipent la fraicheur incommode du matin.

Déja Thétis élevoit sa téte du milieu des eaux et pressoit ses longs cheveux que l’ astre du jour essuyoit, déja des chénes altiers prolongeoient leurs ombres sur la route et protégeoient le voyageur contre les rayons scintillants qui le fatiguoient, lorsque je découvris des monts de sapins élevésles uns sur les autres; ils étoient perforés dans la longueur de six pieds, emboités et frétés des deux bouts; des milliers d’ hommes assujettissoient des pentes, dirigeoient des canaux, les recou-vroient de terre, construisoient des réservoirs, élevoient des ventouses; je suivis dans tous lesdétails, ces aqueducs économiques qui franchissoient les espaces à travers les monts, les rochers arides, les fleuves.

Que de difficultés vaincues! Que de difficultés à vaincre! Je n’étois pas éloigné de la Loüe, lorsqu’ un atelier nombreux d’ ouvriers troubla mes yeux incertains par des marches répétées qui se croisoient en tout sens. J’ approche, je vois des bois équarris, amassés et jonchés çà et là; des pieux aiguisés, noircis par une flamme qui s’élevoit dans les airs, et déroboit à la vue ceux qui les préservoient des atteintes de lhumidité. Les uns chargeoient des terres, et pressoient avec de longues lanières, les chevaux haletants, qu’ un travail assidu et trop pénible avoit efflanqués; d’ autres élevoient d’énormes contre-poids, frappoient à coups redoublés des trones d’ arbres descendus de la forét voisine, pour consolider les fondations; d’ autres, le niveau à la main, posoient et cimentoient des cubes énormes de pierres de roche; par-tout on voyoit des bras à demi-nuds, triturer des mortiers durables, et développer de páles tourbillons qui blanchissoient la nue.

La rapidité de ces contrastes enivroit mes sens, lorsque je m’ appercus que la ligne sur laquelle on entassoit les constructions étoit de biais. Persuadé qu’ il étoit plus simple de détourner la route pour construire un pont, que de détourner le pont pour isoler la route, je fis partde mes réflexions à un de ces régulateurs qui activent la journée de l’ ouvrier, par une surveillance fatiguante.

Il me répondit, que tout ce que javois vu n’étoit qu’un travail provisoire qui devoit faciliterl’ apport des matériaux extraits des carrières voisines, pour la construction de la nouvelle saline, qu’ ensuite on batiroit le pont, tel qu’ il avoit été arrété au conseil supérieur. Il me conduisit dans une petite maison de bois, dont les intervalles étoient ourdis de briques.

Là, je trouvai un jeune artiste qui me fit voir LES PLANS, COUPES, ÉLÉVATIONS DU VERITABLE PONT.VUE PERSPECTIVE DU PONT DE LA LOUE.